Je suis un garçon cis, en couple avec un garçon cis également depuis 2 ans. Etant le pénétré (la plupart du temps), je dois être propre à l’intérieur. Mais souvent, il reste des choses, malgré un lavement. Ca me fout la honte, mais lui dit qu’il s’en fout. Aurais-tu des conseils pour éviter ça?
Hello!
Pour commencer, je vais me permettre de relever pour les interroger plusieurs des mots que tu as employés dans ta question. Tu dis notamment « je dois être propre », or cette affirmation me pose question puisque tu utilises le verbe « devoir » comme s’il s’agissait d’une règle, d’une obligation, et ça me questionne d’autant plus que tu l’utilises juste avant « propre » qui est une notion tout à fait subjective. J’aimerais donc te demander : pour qui ou pour quoi penses-tu « devoir » être « propre », et qu’est-ce que tu appelles « propre »?
Ces questions me semblent centrales pour ce qui est de la suite de ton interrogation, puisque, s’il arrive lors de la sodomie qu’il reste « des choses »comme tu le dis pudiquement (étant donné qu’on parle de l’anus, il peut rester des traces d’excréments, si on appelle un chat un chat) ton partenaire s’en fiche mais ça « te fout la honte ». Il semble donc que ce soient tes propres représentations et elles seules qui soient en jeu, d’autant que tu précises que ton partenaire « s’en fout ».
Je n’ai pas vraiment de conseil pour éviter tout « incident » de ce type. Ils font partie des aléas du sexe anal, qui constituent aussi une partie de son côté plaisant et excitant puisqu’on transgresse plusieurs interdits, surtout en tant qu’homme : celui d’être pénétré, d’abord, mais aussi celui d’être pénétré par cet endroit, que la morale bannit comme étant le lieu de la « saleté ».
Evidemment, un minimum d’hygiène est une courtoisie élémentaire pour ton partenaire, mais le sexe n’est jamais complètement aseptisé ou complètement » propre », et je crois qu’en essayant à tout prix de se priver de notre côté animal,un être de chair traversé de fluides, on risque de se priver d’une forme de jouissance et de laisser-aller.
J’espère avoir pu t’aider!
Bises
Pour commencer, je vais me permettre de relever pour les interroger plusieurs des mots que tu as employés dans ta question. Tu dis notamment « je dois être propre », or cette affirmation me pose question puisque tu utilises le verbe « devoir » comme s’il s’agissait d’une règle, d’une obligation, et ça me questionne d’autant plus que tu l’utilises juste avant « propre » qui est une notion tout à fait subjective. J’aimerais donc te demander : pour qui ou pour quoi penses-tu « devoir » être « propre », et qu’est-ce que tu appelles « propre »?
Ces questions me semblent centrales pour ce qui est de la suite de ton interrogation, puisque, s’il arrive lors de la sodomie qu’il reste « des choses »comme tu le dis pudiquement (étant donné qu’on parle de l’anus, il peut rester des traces d’excréments, si on appelle un chat un chat) ton partenaire s’en fiche mais ça « te fout la honte ». Il semble donc que ce soient tes propres représentations et elles seules qui soient en jeu, d’autant que tu précises que ton partenaire « s’en fout ».
Je n’ai pas vraiment de conseil pour éviter tout « incident » de ce type. Ils font partie des aléas du sexe anal, qui constituent aussi une partie de son côté plaisant et excitant puisqu’on transgresse plusieurs interdits, surtout en tant qu’homme : celui d’être pénétré, d’abord, mais aussi celui d’être pénétré par cet endroit, que la morale bannit comme étant le lieu de la « saleté ».
Evidemment, un minimum d’hygiène est une courtoisie élémentaire pour ton partenaire, mais le sexe n’est jamais complètement aseptisé ou complètement » propre », et je crois qu’en essayant à tout prix de se priver de notre côté animal,un être de chair traversé de fluides, on risque de se priver d’une forme de jouissance et de laisser-aller.
J’espère avoir pu t’aider!
Bises