Par exemple, quelqu’un d’autoritaire qui fantasmerait sur de la soumission extrême ?
Il ne m’appartient certainement pas de juger « sains » ou pas les fantasmes de qui que ce soit. Par ailleurs, entre adultes consentants et bienveillants, aucune pratique n’est problématique à mes yeux.
Il est relativement fréquent que des personnes ayant un statut social dominant et/ou une fonction les plaçant en position de puissance apprécient, dans le cadre de leur sexualité, d’être dominées. Cependant ce n’est pas une règle absolue, et pas nécessairement si paradoxal qu’on veut bien le croire. En effet, dans une relation de domination-soumission, c’est normalement le/la soumis-e qui définit préalablement à la séance les règles et limites qui sont les siennes et que devra respecter le ou la dominant-e. Le ou la soumis-e est ainsi dans une forme de lâcher prise très contrôlé puisqu’il ou elle remet les rênes, au moins pour un temps, à une autre personne.