Hello ! Je me pose des questions sur les pratiques BDSM impliquant (éventuellement) la présence de sang (griffures avec les ongles, lames, roue de Wartenberg, etc.). Est-ce qu’il y a des risques d’infection, transmission… ? Comment pratiquer de manière safe ? Est-ce que je peux embrasser/lécher les plaies superficielles (après qu’on se soit fait dépister tous les deux) ? J’imagine que la salive c’est pas forcément hyper clean ?
Hello!
Ma première question BDSM wouhou <3
En fait la logique du risque de transmission est la même qu’en ce qui concerne les pratiques « mainstream », c’est à dire qu’il y a un risque de transmission à partir du moment où un liquide contaminant (sang, sperme, liquide-pré-séminal, sécrétions vaginales ou sécrétions anales)(la salive n’est PAS un liquide contaminant pour le VIH) entre en contact avec une muqueuse (oeil, intérieur du nez, bouche+langue+gorge, vagin et une partie de la vulve, anus, gland) ou une plaie.
Ce qu’il y a de spécifique avec les pratiques BDSM (et qui va croissant si elles sont « hard »), c’est le risque lié au sang plus important que dans une sexualité mainstream (si on fouette (très) énergiquement son/sa partenaire, il y a un risque d’avoir du sang projeté dans l’oeil par exemple) mais aussi la multiplication des portes d’entrées éventuelles pour le VIH notamment puisqu’on peut pratiquer des incision ou créer des plaies.
Le Kiosque a fait une brochure géniale « fais moi mal mais fais le bien » qui entre plus dans le détail de comment protéger quelle pratique.
Ma première question BDSM wouhou <3
En fait la logique du risque de transmission est la même qu’en ce qui concerne les pratiques « mainstream », c’est à dire qu’il y a un risque de transmission à partir du moment où un liquide contaminant (sang, sperme, liquide-pré-séminal, sécrétions vaginales ou sécrétions anales)(la salive n’est PAS un liquide contaminant pour le VIH) entre en contact avec une muqueuse (oeil, intérieur du nez, bouche+langue+gorge, vagin et une partie de la vulve, anus, gland) ou une plaie.
Ce qu’il y a de spécifique avec les pratiques BDSM (et qui va croissant si elles sont « hard »), c’est le risque lié au sang plus important que dans une sexualité mainstream (si on fouette (très) énergiquement son/sa partenaire, il y a un risque d’avoir du sang projeté dans l’oeil par exemple) mais aussi la multiplication des portes d’entrées éventuelles pour le VIH notamment puisqu’on peut pratiquer des incision ou créer des plaies.
Le Kiosque a fait une brochure géniale « fais moi mal mais fais le bien » qui entre plus dans le détail de comment protéger quelle pratique.
Mais globalement, si vous êtes dans une relation exclusive au sein de laquelle vous avez faits les tests, ben tu peux y aller! Apriori ce n’est pas un souci de lécher les plaies, mais il vaut quand même mieux passer un petit désinfectant après (ainsi que sur tes instruments d’ailleurs, qu’il est conseillé de stocker dans un endroit sec et propre et de nettoyer avant après utilisation)
Bons jeux!
bises!
